IRC Burkina vise à renforcer les connaissances des jeunes acteurs qui peuvent avoir un impact direct sur l'amélioration des services WASH.

IRC a initié depuis 2019 une stratégie d’appui aux jeunes entrepreneurs dans le secteur WASH à Banfora, à travers une approche d’appui technique /appui conseil, basée sur l’incubation. Porté par la mairie de Banfora et accompagné par d’autres partenaires dont CRS et ECG, le programme a œuvré trois années consécutives au renforcement de capacités des jeunes, à travers l’accompagnement technique pour l’élaboration et la mise en œuvre de projets innovants dans le secteur WASH.  

KINDA Hervé Nontomdé, jeune porteur de projet WASH et bénéficiaire du programme incubateur initié par IRC, présente son projet et sa vision au cours d’une séance de coaching (Ph. A. Traoré)

Le programme incubateur des projets d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement à Banfora vise avant tout à accompagner la commune de Banfora dans la mise en œuvre de son plan stratégique communal des services publics d’eau potable et d’assainissement à l’horizon 2030, par la mise à contribution des acteurs du secteur privé. L’appui d’IRC vise à renforcer les connaissances des jeunes acteurs qui peuvent avoir un impact direct et significatif sur l’amélioration des services WASH. Ce renforcement de capacités devrait aboutir à la transformation des idées de projet en entreprise naissante « Start-Up » et des porteurs de projets en jeunes chefs d’entreprises « Entrepreneurs ». D’après Juste Nansi, Directeur pays de IRC Burkina, « il convient de mettre l’accent au cours des sessions, sur la mobilisation des ressources endogènes et la durabilité des entreprises à travers la rentabilité.  Car l’idée derrière ce genre d’initiative est de pouvoir faire de ces jeunes entrepreneurs des leaders sur lesquels s’appuyer pour le portage des actions dans le secteur. »

Cinq projets ont été sélectionnés sur les 30 reçus, issus de la première phase du programme qui a pris fin en 2020, et admis au sein de l’incubateur SiraLabs.  En effet, la première phase du programme a permis aux participants de murir leurs idées de projets, de valider la viabilité et la rentabilité de leurs projets entrepreneuriaux et s’est soldée par la rédaction de plans d’affaires. La deuxième phase du processus qui a démarré en début d’année 2021 visait principalement à assurer l’adéquation prototype des projets et besoins du marché ; renforcer les capacités managériales des futures chefs d’entreprise et les accompagner à la formalisation de leurs projets.

A titre illustratif, Bamba Aboubakar Idrisse est porteur d’un projet de mise à disposition des toilettes mobiles dans les lieux publics à Banfora. « Tout est parti d’un constat. Dans le cadre de notre collaboration avec des jeunes commerçants, nous avons créé l’association des jeunes commerçants de Banfora. Un soir, au cours d’une réunion d’équipe au grand marché de Banfora, j’ai remarqué que tous ceux qui avaient envie de se soulager n’avaient aucun endroit pour faire leurs besoins parce qu’il n’y avait pas de latrines à proximité. J’ai donc décidé de trouver une solution pour résoudre ce problème tout en produisant des revenus. Avec ce programme de IRC, J’ai bénéficié de l’appui de l’incubateur SiraLabs. Aujourd’hui, grâce aux formations, coaching et mentorat, à l’accompagnement technique dont j’ai bénéficié, j’ai pu mieux comprendre les contours de la mise en œuvre d’un projet dans toute sa globalité et je suis maintenant capable d’aller à la recherche de financement pour concrétiser mon entreprise. »

De gauche à droite, OUEDRAOGO Frank Alain et BAMBA Aboubakar Idrisse, tous deux porteurs de projet (Ph, A. Traoré)

Selon Issiaka Boreaud, en charge de la mise en œuvre du programme à SiraLabs, durant tout le processus, les promoteurs de projet ont bénéficié d’un suivi personnalisé pour recevoir des réponses aux problématiques de création ou de gestion et développement d’entreprise. « Au cours d’entretiens réguliers, j’étais à l’écoute des jeunes futurs chefs d’entreprise pour les orienter, les soutenir dans leurs démarches, les faire bénéficier de mon expérience et mettre à leur disposition mon tissu relationnel. » a-t-il affirmé avec enthousiasme.

L’approche était très participative avec une implication active des apprenants et suffisamment pratique, appuyée par le partage d’expériences de toutes les parties prenantes et des travaux de construction et de montage des outils de gestion d’entreprise. En appui aux formations dispensées, des séances de coaching individuel ont accompagné le processus. C’était aussi l’occasion d’apprendre comment améliorer sa productivité et optimiser les rendements dans une entreprise. Grâce au programme, les démarches concernant la forme juridique des entreprises ont été amorcées, permettant ainsi à deux des promoteurs de formaliser officiellement leurs startups au Centre de Formalités des Entreprises (CEFORE) Banfora et obtenir les documents fiscaux et d’authenticité y afférents. Cette action, étape indispensable à la création d’une entreprise dans le contexte burkinabè, est un bon début pour la suite du processus et devrait être suivie de la recherche de financement pour la concrétisation des projets. Dans ce cadre, les entrepreneurs ont eu l’occasion de rencontrer les responsables des fonds nationaux de Banfora notamment le Fonds d'Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIJ) et le Fonds d'Appui à la Promotion de l'Emploi (FAPE) le 27 décembre 2021. La session s’est poursuivie par la présentation des opportunités de financement existant dans l’écosystème entrepreneurial au Burkina Faso et une phase théorique et pratique sur le pitch du projet.

« La suite c’est de suivre ces projets de près pour voir comment les entreprises vont se mettre en place et comment elles vont se comporter sur le marché. IRC envisage un accompagnement technique en collaboration avec son partenaire SiraLabs, pour les suivre et renforcer leurs capacités au cours de la gestion des entreprises. » a précisé Benjamine Paré, Expert Sénior en gouvernance WASH à IRC.

Du reste, IRC compte explorer avec l’ONEA et Vergnet, désormais en charge de la gestion de l’eau potable en milieu rural à Banfora, des possibilités d’implication des jeunes entrepreneurs dans la fourniture des services d’eau potable. Ainsi, un atelier brainstorming pourra être organisé à cet effet, d’ici à la fin de l’année 2022 en collaboration avec SiraLabs, Vergnet, l’ONEA, la mairie de Banfora et CRS afin d’examiner de près les opportunités en vue d’un nouveau cycle d’incubation de projets WASH à l’horizon 2025.

IRC Burkina aims to strengthen the knowledge of young entrepreneurs who can have a direct impact on improving WASH services.

Since 2019, IRC has been implementing a strategy to support young entrepreneurs in the WASH sector in Banfora, through a technical support/advisory approach based on incubation. For three consecutive years, the programmeme has been building the capacity of young people, through technical support on the development and implementation of innovative projects in the WASH sector. Supported by the Banfora town hall and accompanied by other partners including Catholic Relief Services (CRS) and Espace Culturel Gambidi (ECG).

KINDA Hervé Nontomdé, young WASH project leader and beneficiary of the incubator programmeme initiated by IRC, presents his project and vision during a coaching session (Ph. A. Traoré)

The incubator programme for drinking water, hygiene and sanitation projects in Banfora aims above all to support the municipality of Banfora in the implementation of its communal strategic plan for public drinking water and sanitation services by 2030 by involving private sector actors. IRC's support aims to strengthen the knowledge of young actors who can have a direct and significant impact on improving WASH services. This capacity building should lead to the transformation of project ideas into start-up businesses and project holders into young entrepreneurs. According to Juste Nansi, Country Director of IRC Burkina, “it is appropriate to focus during the sessions on the mobilisation of local resources and the sustainability of businesses through profitability.  The idea behind this type of initiative is to turn these young entrepreneurs into leaders on whom to rely for carrying out actions in the sector.”

Five projects were selected out of the 30 received in the first phase of the programme, which ended in 2020, and they were admitted into the SiraLabs incubator.  This first phase of the programme allowed participants to mature their project ideas, to validate the viability and profitability of their entrepreneurial projects and ended with the drafting of business plans. The second phase of the process, which started at the beginning of 2021, was mainly aimed at ensuring the adequacy of the prototype of the projects and the needs of the market; reinforcing the managerial capacities of the future entrepreneurs and support them in the formalising their projects.

For example, Bamba Aboubakar Idrisse is the initiator of a project to provide mobile toilets in public places in Banfora. “It all started with an observation. As part of our collaboration with young traders, we created the association of young traders of Banfora. One evening, during a team meeting at the big market in Banfora, I noticed that all those who wanted to relieve themselves had nowhere to go because there were no latrines nearby. So I decided to find a solution for this problem while generating income. Thanks to IRC’s programme, I received support from the SiraLabs incubator. Today, thanks to the training, coaching and mentoring, and technical support I received, I was able to better understand the ins and outs of implementing a project and I am now able to go out and seek funding to make my business a reality.”

From left to right, OUEDRAOGO Frank Alain and BAMBA Aboubakar Idrisse, both project leaders (Ph, A. Traoré)

According to Issiaka Boreaud, who is in charge of implementing the programme at SiraLabs, throughout the process, the project promoters benefited from personalised follow-up to receive answers to the problems of creating or managing and developing a business. "During regular meetings, I listened to the young future entrepreneurs to guide them, support them in their efforts, give them the benefit of my experience and make my contacts available to them," he said enthusiastically.

The approach was very participatory with active involvement of the learners and sufficiently practical, supported by the sharing of experiences of all stakeholders and the creation of business management tools. Individual coaching sessions were part of the training provided. It was also an opportunity to learn how to improve productivity and optimise returns in a business. Thanks to the programme, the steps concerning the legal form of the enterprises were initiated, allowing two of the participants to officially formalise their start-ups at the Centre de Formalités des Entreprises (CEFORE) in Banfora and obtain the related fiscal and authentication documents. This is an essential step in the creation of a company in the Burkinabe context and is a good start for the rest of the process and should be followed by the search for funding for the realisation of projects. In this context, the entrepreneurs had the opportunity to meet with the heads of the national funds in Banfora, notably the Fonds d'Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIJ) and the Fonds d'Appui à la Promotion de l'Emploi (FAPE) on December 27, 2021. The session continued with a presentation of the financing opportunities available in the entrepreneurial system in Burkina Faso and a theoretical and practical phase on the project pitch.

“The next step is to follow these projects closely to see how the companies will be set up and how they will perform in the market. IRC plans to provide technical support in collaboration with its partner SiraLabs, to follow them and strengthen their capacities to manage their companies.”, said Benjamine Paré, Senior WASH Governance Expert at IRC. 

Furthermore, IRC intends to explore with ONEA and Vergnet, who are now in charge of managing drinking water in rural areas in Banfora, the possibilities of involving young entrepreneurs in the provision of drinking water services. To this end, a brainstorming workshop may be organised by the end of 2022 in collaboration with SiraLabs, Vergnet, ONEA, the Banfora town hall, and CRS to closely examine opportunities for a new round of WASH project incubation by 2025.

IRC élabore le rapport synthèse du JMP 2020 au Mali et partage les résultats avec les acteurs du secteur WASH.

Selon Virginie Mahan, spécialiste WASH à l'UNICEF, les Etats ont pris des engagements par rapport à l’atteinte de l’ODD 6 et le rapport JMP, un instrument de suivi de ces engagements au niveau global mérite d’être synthétisé et d’être plus accessible au grand public. Ceci démontre clairement la valeur de cette action de IRC Mali. 

De gauche à droite, Virginie Mahan Kouadio, spécialiste WASH à UNICEF, Selly Ouane, représentante du Président du CN-CIEPA, Djoro Bocoum, Directeur National de l'Hydraulique, Dr. Afou Chantal Bengaly, Coordinatrice Pays de IRC Mali (M. Kané)

A l'instar d'autres Etats membres de l'Organisation des Nations Unies, le Mali a pris l’engagement d’assurer aux populations, l’accès universel aux services d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement à l’horizon 2030. Pourtant, respectivement 17% et 55% de la population malienne, n’ont toujours pas accès à des services d’eau potable et d’assainissement tout au moins basiques, d’après le rapport JMP 2020 du Mali. En effet, le Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement (JMP) est le mécanisme officiel des Nations Unies chargé du suivi des avancées réalisées aux niveaux, national, régional et mondial, notamment au regard des cibles des Objectifs du Développement Durable (ODD) relatives à l’accès équitable pour tous à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH). Grâce à ses enquêtes menées auprès des ménages à l’échelle mondiale, les analyses du JMP aident à établir le lien entre eau potable, installations sanitaires et qualité de vie, et servent d’instruments de référence pour éclairer certaines décisions politiques et orienter l’affectation des ressources, notamment au niveau international.

Le JMP est donc un outil capital de suivit des performances et des indicateurs, et les chiffres qu’il présente méritent d’être connus par tous et à divers niveaux. C’est dans cette lancée que IRC Mali a perçu la pertinence de produire un document synthèse du dernier rapport JMP au Mali. Ce document rapporte de manière synthétisée les progrès réalisés, mais aussi les obstacles auxquels est confronté le Mali dans sa quête pour atteindre l'Objectif du Développement Durable 6.

Accessible au grand public et référence précieuse pour tout acteur intervenant dans le secteur de l’eau et l’assainissement au Mali, le document a été porté à la connaissance desdits acteurs le 29 octobre 2021 à Bamako, au cours d’un espace de réflexion collective créé par la CN-CIEPA en partenariat avec IRC Mali.

Les échanges étaient intenses et bien nourris (M. Kané) 

A titre de progrès, on retient que les taux de couverture actuels sont de 82,5% avec une progression de 1,7% par an pour l'eau potable et de 45,4% avec une progression de 1,5% par an pour l’assainissement. Ces résultats palpables traduisent que le Mali est en avance sur ses voisins, le Burkina Faso et le Niger dans la couverture des services en eau potable et en assainissement. Pendant que le Mali affichait, en 2020, une couverture des services basiques en eau potable de 83 %, le Burkina et le Niger affichaient chacun 47 %. Il en était de même en assainissement, 45 % (Mali) contre 22 % (Burkina) et 15 % (Niger). Cependant, en couverture de services basiques en hygiène, le Niger (23 %) dépassait ses voisins le Mali (17 %) et le Burkina Faso (9 %).

Ces chiffres permettent de mesurer les avancées, mais constituent également la preuve irréfutable que le Mali a besoin d’un effort colossal de la part de tous les partenaires pour relever le défi d’atteindre l’ODD 6 en 2030. Il devient donc impératif d’accélérer le rythme actuel et d’assurer une action immédiate et intégrée pour améliorer rapidement les progrès de l’ODD 6.

Représentants des services techniques, de la société civile, du secteur privé, des ONG internationales et des partenaires techniques et financiers du secteur eau potable, hygiène et assainissement, ils étaient nombreux à participer aux échanges sur les résultats tout en formulant des recommandations bien à propos. S’agissant entre autres de la pérennisation de la mise à jour des bases de données du secteur WASH, la dynamisation du comité sectoriel de la collecte et du suivi des indicateurs JMP, l’harmonisation des indicateurs JMP avec ceux nationaux.

IRC Mali par la voix de sa coordinatrice, Dr. Afou Chantal Bengaly, réitère son engagement aux côtés des autorités maliennes, tout en restant fidèle à sa mission qui consiste à réunir tous les acteurs du secteur en vue d’une promotion des actions résilientes en faveur de l’accès aux services WASH à travers l’apprentissage et l’influence d’actions.

IRC has developed a JMP 2020 synthesis report for Mali and is sharing the results with WASH sector actors. 

According to Virginie Mahan, UNICEF WASH Specialist, the States have made commitments to achieve SDG 6 and the JMP report, a tool for monitoring these commitments at the global level, deserves to be synthesised and made more accessible to the general public. This clearly underlines the importance of IRC Mali’s initiative.

From left to right, Virginie Mahan Kouadio, UNICEF WASH Specialist, Selly Ouane, representative of the President of CN-CIEPA, Djoro Bocoum, National Director of Hydraulics, Dr. Afou Chantal Bengaly, Country Coordinator of IRC Mali (M. Kané)

Following the example of the other UN member states, Mali has made a commitment to ensure universal access to drinking water, hygiene and sanitation services by 2030. However, 17% and 55% of the Malian population, respectively, still lack access to at least basic drinking water and sanitation services, according to the JMP 2020 report. The WHO/UNICEF Joint Monitoring Programme for Water Supply and Sanitation (JMP) is the official United Nations mechanism for monitoring progress at national, regional and global levels, particularly with regard to the Sustainable Development Goal 6 (SDG) targets on equitable access to safe drinking water, sanitation and hygiene (WASH) for all. Through its global household surveys, JMP analyses help establish the link between drinking water, sanitation and quality of life, and serve as a reference tool to inform policy decisions and resource allocation, particularly at the international level.

The JMP is therefore a key tool for monitoring performance and indicators, and the figures it presents deserve to be known by all and at all levels. With this in mind, IRC Mali felt that it was relevant to produce a summary document of the latest JMP report on Mali. This document summarises the progress made, but also the obstacles faced by Mali in its quest to achieve Sustainable Development Goal 6.

Accessible to the general public and a valuable reference for all actors involved in the water and sanitation sector in Mali, the document was brought to the attention of these actors on 29 October 2021 in Bamako, during an opportunity for collective reflection created by the CN-CIEPA in partnership with IRC Mali.

The exchanges were intense and fruitful (Mr Kané)

In terms of progress, the current coverage rates are 82.5% with an increase of 1.7% per year for drinking water and 45.4% with an increase of 1.5% per year for sanitation. These tangible results show that Mali is ahead of its neighbours, Burkina Faso and Niger, in the coverage of drinking water and sanitation services. While Mali had 83% coverage for basic drinking water services in 2020, Burkina Faso and Niger each had 47%. The same was true for sanitation, 45% (Mali) compared to 22% (Burkina) and 15% (Niger). However, in terms of coverage for basic hygiene services, Niger (23%) outperformed its neighbours Mali (17%) and Burkina Faso (9%).

These figures are a measure of progress, but they are also clear proof that Mali needs a huge effort from all partners to meet the challenge of achieving SDG 6 by 2030. It is therefore imperative to accelerate the current pace and ensure immediate and integrated action to rapidly improve progress on SDG 6.

Representatives of technical services, civil society, the private sector, international NGOs and technical and financial partners of the drinking water, hygiene and sanitation sector, all participated in the exchanges on the results while formulating appropriate recommendations. These included the continuous updating of WASH sector databases, the revitalisation of the sectoral committee for the collection and monitoring of WASH indicators, and the harmonisation of WASH indicators with national indicators.

IRC Mali, through its coordinator, Dr. Afou Chantal Bengaly, reiterated its commitment to the Malian authorities, while remaining true to its mission of bringing together all actors in the sector to promote resilient actions for access to WASH services through learning and influencing.